La méthode de la solarisation

Publié le 18/11/2021 - Catégorie : Élixirs floraux

Explications pratiques

C’est en 1930 que Bach rédige son premier compte-rendu à propos de cette méthode dite de solarisation, de dynamisation ou encore de macération solaire. Nous disposons malheureusement de peu d’écrits de sa main permettant d’expliquer l’évolution de sa pensée.

Ce procédé est extrêmement simple à réaliser, n’importe qui peut le faire. Il convient aux fleurs annuelles et fragiles et permet une diffusion lente de leur énergie, sans dégradation. Les dix-neuf premiers « remèdes » seront préparés de cette manière.

Comme nous l’explique Edward Bach, quatre éléments indispensables sont impliqués dans ce processus : « la terre pour nourrir la plante, l’air qui l’alimente, le soleil ou le feu pour lui permettre de transmettre sa puissance, et l’eau pour recueillir et se laisser enrichir de son pouvoir de guérison magnétique bienfaisant »1. Les élixirs sont préparés près de l’endroit où pousse la plante pour que des fleurs fraîches et pleines de vie soient déposées sur l’eau (cf. paragraphe « Etapes de la préparation »).

  • L’eau est employée comme véhicule (vecteur) de l’information contenue dans la plante.
  • Les rayons du soleil représentent le feu et la puissance. Ils permettent d’imprimer le schéma vibratoire de la fleur dans l’élément eau.
  • Lorsque nous prenons quelques gouttes d’un élixir, le message énergétique contenu dans cette mémoire liquide se déverse dans notre corps énergétique et fait résonance.

« Alors que la résonance entre dans l’Être, elle élève son taux vibratoire en relançant son état émotionnel, en lui remontant le moral »2. Ces propos de Julian Barnard complètent ce que Bach disait déjà en 1931 : « L’action des remèdes consiste à élever nos vibrations et à ouvrir nos canaux pour accueillir notre Moi Spirituel. »3

Ainsi, cette méthode utilise le soleil comme transmetteur entre l’eau et la fleur. Son rayonnement et sa chaleur permettent de donner au « remède » sa force vitale sous forme de vibration. Cette force est ensuite transférée aux individus qui ingèrent les élixirs floraux.

Pour quelles fleurs ?

Agrimony (Aigremoine) ; Centaury (Centaurée) ; Cerato (Plumbago) ; Chicory (Chicorée) ; Clematis (Clématite) ; Gentian (Gentiane Amarelle) ; Gorse (Ajonc) ; Heather (Bruyère) ; Impatiens (Impatiente) ; Mimulus (Mimule) ; Oak (Chêne) ; Olive (Olivier) ; Rock Rose (Hélianthème) ; Rock Water (Eau de Roche) ; Scleranthus (Alène) ; Vervain (Verveine) ; Vine (Vigne) ; Water Violet (Violette d’eau) ; White Chestnut (Marronnier Blanc) ; Wild Oat (Folle Avoine). 

Outils et ingrédients

  • De l’eau de source (d’un ruisseau, d’une source ou en bouteille)
  • Un contenant (saladier ou grand bol) en verre clair (sans marques de mesure)
  • Un temps ensoleillé continu
  • Plusieurs heures devant soi (3 à 4 heures)
  • Des fleurs fraîchement ouvertes (entre 8h et 10h30) et au summum de leur floraison
  • Des ciseaux stérilisés (pour les couper)
  • Une brindille de la plante (pour retirer les fleurs)
  • Une grande bouteille
  • Un entonnoir propre (verre, plastique, inox)
  • Un filtre à café en papier bio (de préférence)
  • Du cognac (titrage alcoolique 40%).

A noter : ces différents outils sont les mêmes pour les deux méthodes de préparation : solarisation et ébullition. 

Solarisation – Impatiens Glandulifera © François Deporte

Etapes de la préparation

Avant-propos

Préparer un élixir floral nécessite de suivre quelques règles de base, notamment dans la manière dont nous nous préparons mentalement. Etant donné que l’eau enregistre le code vibratoire de la fleur, il est indispensable de rester totalement neutre pendant ce transfert et de laisser la nature oeuvrer dans ce processus. Dans le cas contraire, l’essence-mère pourrait contenir un tout autre message que celui du végétal en question.

Barbara Olive, spécialiste des Fleurs de Bach, le précise en ces termes : « Les essences florales présentant un caractère vibratoire sont également influencées durant leur préparation, par l’énergétique intentionnelle inhérente à cette préparation »4

Le Dr. Bach est d’ailleurs précurseur en la matière puisqu’il a créé un « remède » appelé « Eau de Roche » (Rock Water) qui a été créé avec l’intention d’aider ceux qui sont trop durs avec eux-mêmes. C’est le seul élixir parmi la gamme qui n’est ni une fleur ni un bourgeon.

Déroulé

  1. L’eau solarisée
  • Cueillir les fleurs, sans les toucher, lors d’une matinée ensoleillée, avant la pollinisation
  • Déposer les sommités fleuries dans un bol en verre contenant de l’eau de source
  • Mettre le bol pendant 3 à 4 heures en plein soleil (près de l’endroit où la plante a été récoltée)
  • Laisser les fleurs se flétrir à la surface et des bulles d’air se former
  • Filtrer le contenu pour récupérer l’eau solarisée.
Solarisation
Illustration © Mamie Motel
  1. L’essence-mère
  • Remplir une bouteille à moitié avec l’eau solarisée
  • Compléter avec un conservateur traditionnel (brandy ou cognac à 40%, Bach utilisait de l’eau de vie)
  • Mélanger en agitant le contenu. 

L’alcool agit comme un conservateur et n’est pas un ingrédient actif. Certains élixirs existent sans alcool avec une préparation aqueuse à base de cuivre ou d’érable.

Essence mère
Illustration © Mamie Motel
  1. Les flacons de première dilution

Les essences mères suivent ensuite un autre processus avant d’être vendues dans le commerce dans des flacons dits de « première dilution. »

  • Elles sont diluées au 1/250ème avec de l’alcool de raisin à 27%.
  • Le ratio est de 1 mesure de solution-mère pour 249 mesures d’alcool.

Comme en homéopathie, on parle de la « mère » comme premier niveau de dilution ou préparation originelle. L’eau du bol, dynamisée par le soleil, est l’élixir-mère, essence mère ou teinture mère. On donne ces mêmes noms à la substance après avoir ajouté l’alcool puisque celui-ci devient une partie essentielle du procédé de préparation.

Flacon de première dilution
Illustration © Mamie Motel

Références bibliographiques

1 Ramsell J. Et Howard. J. (1990). The Original Writings Of Edward Bach. C.W. Daniel.

Barnard. J. (2005 ). Sur les traces du Docteur Bach et de ses fleurs. Ulmus Ltd.

3 Collected Writings of Edward Bach, Bach Educational Programme, 1987 .

Olive, B. (2008). Les fleurs qui guérissent. Le Courrier du Livre.

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