Je suis amenée à travailler régulièrement avec des nouveaux-nés et des enfants en bas-âge (âgés de moins de trois ans). Quand j’explique aux parents le fonctionnement général des Fleurs de Bach, plusieurs interrogations reviennent régulièrement et méritent des réponses précises. Ainsi, dans cette série d’articles (quatre en tout), je m’efforcerai de donner des explications, tout en apportant des exemples issus de ma pratique.
Pour tout travail avec les Fleurs de Bach, un entretien est nécessaire pour évaluer la problématique et conseiller les élixirs floraux correspondants. Comment fait-on pour circonscrire ceux dont l’enfant a besoin quand il n’a pas encore accès à la parole ?
Inclure l’enfant dans le processus, observer et dialoguer avec les parents (notamment la mère) sont trois étapes clefs qui permettent de déterminer les élixirs floraux les plus pertinents pour l’enfant (et les parents).
Comme en psychologie clinique, il est important d’inclure l’enfant dans le processus thérapeutique. Il a besoin de comprendre les enjeux de l’entretien floral et de recueillir diverses informations : qui sommes-nous ; pourquoi sommes-nous réunis aujourd’hui ; quels sont nos outils de travail ; que proposons nous ; en quoi tout cela le concerne ; comment parle t-on de lui. Il n’est pas rare que des enfants changent de comportement dès la fin du premier rendez-vous car ils ont été « entendus » dans leur souffrance et pris en considération.
La deuxième étape consiste à observer finement et rapidement les comportements du nourrisson ou jeune enfant (leur présence ne dure parfois que quelques minutes). Nous pouvons étudier ses interactions avec la personne qui le porte dans ses bras et avec son environnement : est-il agrippé à la maman ; la regarde t-il ; est-il adroit au niveau moteur ; fait-il du bruit ; est-il calme ou agité ; écoute t-il ce qui est dit ; accepte t-il de quitter les bras de sa maman pour aller jouer ou dormir, etc. Tout cela nous donne des éléments précieux sur la nature et la qualité de la relation avec la mère et/ou le père, l’autonomie affective de l’enfant et son développement psycho-moteur.
Enfin, une fois ce travail préliminaire engagé, il est important d’écouter comment la mère (ou le père) nous parle de la problématique. Les mots employés et la manière d’exprimer la situation ont leur singularité. Puisque l’enfant n’a pas encore (ou peu) la parole, nous devons accorder de l’importance à l’intuition et aux ressentis des parents. Nous travaillons également avec notre propre ressenti (contre-transfert) et notre connaissance des Fleurs de Bach. Comme le dit souvent François Deporte, Conseiller et Formateur Agréé, nous devons adopter notre posture pour être à la fois « au-dedans et en-dehors » de la problématique exposée.
Merci pour cet article très éclairant ?
Merci beaucoup !